
Malheureusement pas de dates de concert prévues pour l'Europe à l'horizon de 2008...
On s'écoute un peu de musique tout de même
Dimanche 12 août, c’est les vacances pour moi, autant mes semaines ressemblent à un long fleuve tranquille, autant mes week-ends sont animés. On est donc dimanche, lendemain de la veille, qui aurait crû qu’on pouvait passer d’un chapiteau bavarois à un festival de haut niveau. Désolé de cacher le suspense mais bon à l’énoncé de l’affiche d’aujourd’hui, le doute ne plane pas vraiment, Elvis Perkins, Malajube, Battles et Laurent Garnier pour la modique somme de 6€, ouais c’est clair que ça va le faire !
Et donc, je parts de chez moi où je dois rejoindre O. à la gare de Mons pour la direction de la France, on discute de tout de rien, de nos vies respectives sur fond de Midlake et Tapes n’ Tapes tandis que l’on traverse un à un les villages, il ne fait pas trop froid, on ouvre un peu les fenêtres…
Aulnoye n’a pas l’air à priori de la ville où la musique pourrait développer les temps de trois jours une activité intense et pourtant quand on voit les noms qui chaque année viennent, on est pluôt surpris. Rien que cette année, quelques uns parmi tant d’autres : Architecture in Helsinki, Jamie T, Just Jack, l’excellent Sharko, Zenzile, Archive, DJ Krush et Monsieur Jean-Louis Murat,… pour des programmes s’étalant de 19h30 à plus de minuit pour les concerts et de plus de minuit jusqu’au petit matin pour la soirée dansante. Mais les Nuits Secrètes, c’est aussi, les Parcours Secrets ainsi que ces excellents musiciens itinérants, les Suédois de Deltahead.
Arrivée 19h30, premiers concerts, Elvis Perkins, je dois avouer que je trouve certaines chansons incroyables et que son album sera clairement à retenir au moment des bilans de fins d’année. Elvis chante et chante vraiment très bien, on peut dire à coup sûr que son album n’est pas repasser complètement dans la moulinette d’un ordinateur, on sent que le caractère original de l’album est bien conservé mais ce qu’on retiendra de ce concert, c’est l’étonnante symbiose entre les musiciens et Elvis lui-même, on a envie de dire que ce ne sont pas uniquement ses propres chansons à lui mais bien celles de toute un groupe, il n’y avait qu’à voir comment chacun des musiciens sont entrés au fur et à mesure de « While you were sleeping » fredonnant les paroles, confirment cette impression.
Le concert à peine terminé, on se dirige vers ce qui devrait être la fin du concert de Didier Super mais les gens sortent déjà de la place et nous tombons sur un garçon qui nous invite à hurler que « Didier Super pue du slip », nous nous exécutons !!!!Malajube nous attend, le rock canadien a le vent en poupe ces derniers temps mais ne pensez avoir affaire aux nouveaux Arcade Fire, vous risqueriez d’être déçu. Ici, c’est du rock pur jus, les gars envoie ça saute dans tous les sens et le son me plait pas mal, bref mon écoute rapide sur myspace ne m’avait pas trompé, on passe un chouette moment.
Ce qui se passe après n’a que peu d’importance, pas vraiment à cause du concert de San Severino mais plutôt au concert pour lequel nous sommes venus : « Battles ».
On est là face à la scène attendant que ça commence, on n’aurait pour rien au monde être en retard, on était, donc, à l’avance, observant le « sound check » réalisé par les membres du groupe lui-même, une seule déception, l’absence de la batterie jaune TAMA sur la scène mais ce n’est en fait qu’un détail.
Les lumières sont pratiquement toutes éteintes pendant que Dave Konopka entre en scène et prépare la première « loop » du concert…D’un coup, les lumières se rallument… Un problème technique surgit, Dave paraît assez gêné de cet incident, le personnel technique s’affaire autour des machines et a bien vite fait de remplacer la pièce défectueuse. Les lumières maintenant éteintes, Dave s’avance vers les machines tourne un bouton lève, la boucle démarre, les bras au ciel (de soulagement) se retourne vers le public, nous sourit pendant que le HURLEMENT résonne dans le public. Ensuite, les membres du groupe arrive un à un, John Stanier, Tyondai Braxton et enfin Ian Williams, le concert est lancé.
Et c’est tout simplement la folie, je trouve le groupe encore meilleur que la fois précédente. On a vraiment l’impression que tant d’un point de vue disposition, que d’un point de vue musical, le groupe ne fait qu’un et un seul et présente une esthétique tant visuelle que sonore, le matériel, les lumières ainsi que les différentes couleurs emplissant la scène confirment ce sentiment.
Les morceaux s’enchaînent à une vitesse effrénée mais ceci n’empêche, ni John de changer régulièrement ses baguettes après les avoir littéralement exploser ni Dave de sourire à sa charmante petite amie ( ?) photographe. Legroupe maîtrise son sujet et se permet de petites impros beatbox ou encore prises de son direct sur le charlet du drummer. Mais Battles sans son batteur à la précision chirurgicale, ce ne serait pas Battles, quand on voit la régularité avec laquelle frappe ce dernier ou encore avec qu’elle précision maniaque celui-ci place et replace ces éléments, on comprend mieux le succès de la partie rythmique. Battles a été grand, il est environ minuit, on a environ un quart d’heure de retard pour le concert de Laurent Garnier et de ces camarades mais suite à un léger retard et à des problèmes techniques, on arrive pour le début du concert. Le DJ parisien est bien accompagné sur scène par une mini section cuivre (un tromboniste et un saxophoniste) ainsi que d’un claviériste et d’un VJ. Une fois son énervement passé, le sieur Garnier montre l’étendu de son talent, alternant ces chansons les plus dansantes (dont Crispy Bacon) avec ces titres les plus blues-jazz communiquant avec parcimonie avec son public, le haranguant même par moment. Ce qu’on a apprécié le plus de ce concert, c’est la manière avec laquelle, Laurent Garnier donne du doigt le tempo à chacun des membres de son groupe (y compris le VJ) donnant l’impression d’être un véritable chef d’orchestre, moi qui voulait le voir en live depuis si longtemps, j’ai été comblé. Il est environ 1h 20 du matin, il est temps pour nous de quitter Aulnoye… et on peut dire.. qu’il y a forte à parier qu’avec un programme équivalent… on reviendra l’année prochaine
Allez à fond GastonEt les reste c’est malheureux, je les oublie, comme vous voyez la meilleure journée à mon sens était le vendredi et encore pas avec les gens attendus. Et donc, voilà, il y a un peu d’électro (nom générique pour toutes les musiques électroniques), les gens qui me connaissent savent combien j’apprécie beaucoup ce style de musique et que j’en suis un grand défenseur en mettant le côté souvent créatif de ces musiques mais ici « trop is teveel », il y a beau faire, une fois minuit passé, la programmation était très orientée dancefloor, il n’y avait qu’à regarder la programmation du samedi, Dour en forme de boîte de nuit, je suis désolé de dire OUI. Je me souviens qu’une année j’avais vu Mud Flow à 2h du mat et que j’avais trouvé cela très bien comme quoi le rock a sa place à des heures plus avancées. Entre un 2006 que j’avais adulé et dont je parle encore aujourd’hui avec son Fabulous Sunday, NOTAMMENT, 2007 m’a laissé un goût amer, peu de découverte, quelques confirmations et surtout une programmation un peu disparate et cloisonnée…
Si certaines personnes m’ont juré que c’était leur dernier Dour, je resterais toujours à l’affût dès que les premières rumeurs filtreront et je donne plus que probablement rendez-vous l’année prochaine en espérant tout simplement mieux… Allez… Sans rancune
P.S. Les photos ne sont pas de moi allez voir làDimanche dernier jour du festival et on peut dire jour du ska enfin c’est le cas pour toute la première partie de l’après-midi, je n’ai vu que Babylon Circus, j’étais resté sur une excellente impression la dernière fois que je les ai vu mais ici le concept « Babylon Circus Experience » ne prend pas, un groupe 30 minutes, un quart d’heure de changement d’instruments, puis un nouveau groupe, ouais bon, malgré quelques morceaux vraiment très bon, le tempo m’a lassé et j’ai zappé pour « The Van Jets » au marquee, de l’énergie, encore de l’énergie mais bon ma journée de festival a un peu de mal à commencer, il y a rien à faire et ce n’est pas avec les 1990’s que cela va s’arranger. Bref, la bonne volonté ne suffit pas toujours et je rebondis donc pour les dernières vingt minutes de Toman et c’est plutôt une bonne surprise, leur musique à la Sigur Ros est vraiment très touchante et la présence de cuivres renforce encore cette idée vraiment très agréable surprise.
A peine le temps de souffler, direction les Ogres de Barback, le côté mise en scène avec leur grue métallique et leur humour potache autour de la famille me séduit vraiment, pour une première avec les Ogres, je ne suis pas déçu, il est vrai qu’on a déjà vu bien pire depuis le début du festival… Mais bon, le temps passe et c’est une nouvelle fois en direction du Marquee que je me dirige où cette fois Midlake m’attend. Les Texans jouent pratiquement entièrement leur deuxième album « The Trials of Von Occupanther » et c’est un vrai délice, nous ne sommes pas des masses à suivre le concert mais ceux qui y sont ne s’y sont pas trompés, Midlake est un groupe qui vaut le détour. Le temps s’est un peu arrêté, on aurait même cru que le soir était tombé un peu à l’avance ou plutôt on aurait pu rester encore très longtemps à attendre que soit nous, le public, ou eux, Midlake se lassions l’un de l’autre mais bon c’est avec un petit pincement au cœur que je quitte le Marquee, satisfait.
A Dour, comme toujours les changements de rythme sont légions et c’est maintenant Katerine et les Vedettes qui s’offrent à moi, j’ai une immense sympathie, pour Katerine bien que je n’ai aucun album du garçon. Le show est au rendez-vous et le concert fonce à cent à l’heure, changements de tenue pour tout le monde, vraiment, on a assisté à un bon concert, bien décalé.
Puis, je cours au Dance Hall et commence mon combat pour obtenir une bonne place pour la performance de DJ Shadow car quand je dis performance, c’est une réelle performance époustouflante de DJ Shadow que les veinards du Dance Hall ont pu assisté, tout y est passé, des morceaux d’Endtroducing, The Private Press en passant les titres acceptables de The Outsider, vraiment tout y passé. Josh Davis nous gratifiant même de touches d’humour lorsque Organ Donor est joué. Le concert se termine et on doit dire que tout le monde est satisfait, y compris, DJ Shadow, lui même, qui n’a de cesse de nous remercier.
Après tout cela me direz que reste-t-il ?? Et bien, l’excellent DJ set d’un ParaOne, très inspiré, trop aux yeux de l’organisateur qui après que le sieur ait dépassé son temps de cinq minutes, bondit pour le rappel à l’odre, ParaOne s’exécute, non sans nous avoir donné encore quelques minutes supplémentaires de bonheur et vas-y, prends ça. Amon Tobin en DJ set est au coin de mon chemin, je suis très loin pour apercevoir quoique ce soit. Amon Tobin, j’adore ce que qu’il fait sur CD mais en DJ set, j’accroche moins sa musique qui sonne pour moi comme une Drum n’ Bass déconstruite, trop déconstruite. Lorsqu’il conclut sa performance, je ne suis pas triste de me diriger vers le set de Clark, Chris Clark pour ceux qui s’en souviennent, je dois dire que j’apprécie vraiment beaucoup ces deux derniers albums « Empty The Bones of You » et « Body Riddle ». Et à la vue d’une table avec une mixette, un laptop mais surtout la présence d’une batterie, je m’attends à un concert placé sous les meilleurs auspices. Pardonnant le retard de Clark et son batteur, je m’accroche farouchement aux premières chansons, puis un peu moins lorsque le batteur disparaît et puis encore moins lorsque que Clark et son batteur discute le coup sans vraiment se soucier de nous. L’impression que ces deux gars-là nous ont joué leur concert en pilote automatique commence à me tarauder l’esprit et puis me convint sans mal. Et puis c’est la fin, les lumières se rallument, c’était mon dernier concert, le dernier concert de mon Dour 2007, impression bizarre en quittant les chapiteaux et le site, je ne savais pas à cet instant trop quoi penser, impression mitigée ? Goût de trop peu, l’heure n’est pas à ce moment-là au bilan, je ne pense qu’à retrouver mon véhicule, poser mon dos contre le dossier du siège conducteur, enclencher le contact…
Allez à fond Gaston
Troisième jour de marathon musical, pour des raisons de programmation, les gens qui aiment à la fois Girls in Hawaii, DJ Medhi, The Notwist et Luke Vibert vont devoir soit découvrir très vite la formule du clonage humain ou envoyer un émissaire de confiance. Idem pour les gens qui veulent voir Autechre et le Peuple de l’Herbe, je dis car c’est mon cas, je vous parle de la soirée désolé, franchement mais j’ai dû attendre vraiment 19h pour me mettre quelque chose de vraiment intéressant sous la dent. The Frames est bien gentil mais j’ai été plus amusé par les gignoleries (cf photo) d’un fan de Tom Boonen (prononcé Baunenne).
Donc, ouais 19h, les Two Gallants jouent au meilleur moment de la journée les concernant, c’est-à-dire au soleil couchant, on doit dire que les chansons que je connais me séduisent encore et toujours mais les autres un peu moins, je ne retrouve pas la même sincérité qui m’avait fait dire : « Ces gars-là jouent comme si leurs vies en dépendaient ». Ils avaient l’air un peu fatigué de mon avis mais bon quand le nouvel album sera là, je me ruerai dessus sans hésiter. J’ai l’occasion ensuite de voir The Micronauts et c’est une bonne surprise et je dois avouer que cela me fait plaisir de réentendre parler d’eux, honnêtement après une trop longue pour moi (auraient-ils sorti quelque chose de majeur ces dernières années que j’aurais manqué). Leur électro me fait plaisir à entendre. Et puis, c’est The Notwist, ou plutôt trois chansons, cela démarrait bien mais j’ai dû laisser les Allemands à leur électro-pop-romantique car si tu voulais une place acceptable pour aller voir les Girls in Hawaii c’était bien nécessaire, donc point de DJ Medhi, point de Luke Vibert. Et puis, les Girls c’est quand même un des meilleurs groupes belges francophones de ces dernières années, sans comparaison avec les autres, on joue en division 1, ici. Malgré des intermèdes parlés très peu appropriés ou plutôt inutiles, les Girls mélangent anciennes et nouvelles chansons et je peux vous dire que contrairement au journal le Soir, je pense que ce concert a eu le mérite de montrer que ces garçons n’avaient rien perdu de leur talent de compositeur, j’ai été plus agréablement surpris par le côté parfois très noise des nouvelles compositions et ce qui est de bonne augure pour la suite, je le dis, je ne serais pas au Cirque Royal pour les voir mais je tiendrais à l’œil la sortie du nouvel opus.
Comme je le disais en ce début de post, on a pas fini avec les choix cornéliens, Autechre vs Peuple de l’Herbe. Je me jette sur le Peuple, j’aurais bien aimé voir les deux compères de Sheffield, il faut tout de même dire que ce sont des grands noms de la musique électronique mais bon je suis devant le peuple qui proposait une partie des nouvelles chansons du nouvel album (après une écoute, très très bon) et comme pour les Girls pas de déception au final, les classiques sont repris en cœur et tout le monde bouge sur les nouveaux titres, cela promet pour les concerts en salle de l’automne !!! Assurément, cela vaudrait le détour.
Et puis, comme il me reste un peu d’énergie, après tout cela on prend une demi-heure de Vitalic, du monde à craquer dans le Dance Hall comme pour Dave Clarck la veille, on danse sur plus de dix mètres en dehors du chapiteau, le set est vraiment excellent, on entendra la fin de celui-ci sur le chemin du retour (la fatigue nous ayant gagné), le son étant réglé très fort, c’est tout pour samedi et bien oui pas plus, que voulez-vous que je vous dise pas de Justice, pas d’Israel Vibration. Comme si les concerts qui m’intéressaient, avaient été tous placé en même temps, c’est triste mais c’est comme ça. Mais soyons honnêtes, certains des noms que j’ai cités n’étaient pas non plus des plus indispensables, samedi faible au niveau de l’affiche à mon goût, certains diront trop électro, j’aborderai cela plus tard…
Aujourd’hui est censé est le grosse journée au festival de Dour, c’est vrai qu’à l’énoncé des noms tels que Sean Lennon, The National, Hot Chip, The Rapture, Clap Your Hands Say Yeah voire Goose, on ne peut pas se plaindre.
J’arrive pour The National et je dois dire qu’après les avoir vu à Atlanta (lien vers la chronique américaine) et acheter leur album, je suis sous le charme de ce groupe tant leur musique est forte, écorchée vive et Matt Beringer a cette présence sur cette scène qui ont ravi les quelques lève-tôt (il est tout de même 16h à ce moment-là). Et puis je me dirige vers Alamo Race Track, on est également très peu à voir les Hollandais qui ont sorti un très bon album l’année dernière aux chansons basées sur la superposition des voix et des riffs très entraînants, le concert est vraiment excellent, le public suit le groupe dans ces envolées. Pas le temps je m’en vais voir la fin du concert d’Herman Düne et je dois dire que le soleil plutôt bas sur Dour à cette heure du jour se marie diablement bien avec le rock country des francos-suédois, mention plus que très bien. Malheureusement, après le concert de Hot Chip ne suit pas du tout le même élan donné par les trois premiers concerts, Ponpon s’était vu recommandé par le groupe de les présenté comme le plus grand groupe du monde, mais la blague passe plutôt mal, pourtant j’avais tant aimé l’album The Warning et d’autres titres téléchargés ici et là m’enjouait particulièrement pour les choses à suivre. Mais bon Sharko arrive sur la Red Frequency, je ne pense pas avoir dit tout le bien que je pensais du groupe mais j’ai l’impression que d’album en album, la formule continue à me surprendre, la voix et la personnalité hypersensible de David Bartholomé ainsi que les jeux que celui-ci fait subir à nous, public, me réjouissent encore et toujours et c’est le sourire aux lèvres que je quitte une grande scène pour une autre.
The Rapture, alors eux, j’avais adoré le premier album, l’avait écouté en boucle dans ma voiture et malgré tout attendait plus du deuxième opus qui avait si bien été lancé avec Gonna Get Myself Into it. Mais sur scène, The Rapture groove un max, fait dancer son public et c’est plus que très bien, c’est absolument génial, on est clairement devant l’un des grands moments du festival alors qu’on est que vendredi. Une heure endiablée se termine et je file voir le début de Stéréo Total, les rois de l’électro-kitsch, je dois vraiment m’arracher de la tente car l’ambiance Twist à Saint Tropez made in Paris-Berlin m’allait si bien.
Fallait quand même pas raté le début de Clap Your Hands Say Yeah. Alors dans ce genre de concert, on a les gens qui attendent beaucoup car on leur a promis que CYHSY avait amélioré sa technique en concert et que cela sonnait mieux, après tout, j’aime assez leurs CD’s et puis les fans qui sont conquis d’avance et qui ne se rendent pas compte qu’on entend pratiquement pas la voix du chanteur et que le concert sonne creux, j’ai envie de dire c’est dommage, les fans ne méritent pas ça.
Je n’attends pas la fin du concert ou plutôt je quitte au moment où je sents que cela sent la fin un peu avant 23h et me dirige vers le concert de Jimi Tenor et Kabu Kabu et je ne regrette pas du tout, enfin, si je regrette car j’aurais dû être là bien plutôt car l’ambiance de fête qui règne dans le Marquee est simplement sensass, de l’afro beat, des musiques tribales, je vous dis quelle fête cette demi-heure, Jimi Tenor quitte la scène pour mieux revenir en rappel, rien à dire, le Sieur sait s’effacer pour mieux laisser s’exprimer le band qui l’acompagne grand moment, rien à redire.
Goose est le suivant sur ma liste du soir, je suis trop loin pour capter le prestation scénique, il faut savoir que les Courtraisiens jouent sur la Last Arena et que c’est tout simplement rempli !!! De la pure folie !! Il faut dire l’album de Goose est grisant, les titres s’enchaînent comme autant de petites bombes, que dire du live, sinon que ces mêmes titres ne perdent pas de leur efficacité et on se surprend entrain à danser de manière déconstruite, les jambes, les bras, la tête, tout y passe !!!!
Bien malgré moi, je quitte Goose car un des petit gars qui a bercé mon année entre en scène, j’ai nommé Skream ! Le petit prince du Dubstep, arrache tout sur son passage, basses ronronnantes et loops entêtantes m’amènent des derniers rangs vers les barrières nadars jouxtant la scène. Skream n’oublie pas de jouer Midnight Request Line mais ne passe pas tous ces tubes (si on peut appeler cela tube), il n’empêche que tout le monde est mis d’accord. Moi qui avait vu la fin de Grimelock et le début de Wiley, on comprend très vite que Skream joue dans une autre division, on se situe plus du côté du côté d’un Wayne Rooney que d’Anton Ferdinand du côté de la technique.
Les 15 premières minutes de Wiley passées, bien entamés par cette longue journée, je reprends la direction du retour en attendant samedi
Enfin, la chronique du festival de Dour, est arrivé, alors, trêve de bavardages, allons directement à l’essentiel, jeudi 12 juillet, j’y suis après avoir quasiment bataillé pour avoir le précieux sésame quatre jours pour le festival, sixième année consécutive que j’y suis (au moins un jour) et que je profite de cet incroyable mélange des genres. D’habitude, je prépare un peu mieux mon coup, je repère un peu mieux mais disons que cette année, j’ai laissé place à la découverte.
Après s’être tapé une heure de trajet entre Mons et le festival, j’entre sur le site, la disposition a changé, la grande scène (Last Arena) est maintenant placée à l’entrée, la deuxième grande scène (The Red Frequency) a repris plus ou moins la place de cette dernière, la Petite Maison de la Prairie, elle est déplacée trop loin des autres scènes ce qui la rend difficilement accessibles mais on comprend très vite pourquoi ce remaniement a eu lieu, une piste d’athlétisme a été posé sur le site. La météo est un peu grise mais aucune drache vraiment prévue ce qui est rassurant quand on voit le sol aux alentours de la Last Arena, en forme de March Mallow…
Et la musique dans tout ça ???? Et bien, comme d’habitude, le jeudi est pour moi un jour pour entrer dans l’ambiance, un jour pour retrouver les habitudes, donc, je n’en veux pas ou plutôt, je contiens mon énervement avec grand aise devant la prestation des The dDiplomat, pas grand chose à se mettre sous la dent, d’autres avant eux ont déjà fait mieux dans le rock à tendance dansante (cf The Arctic Monkeys et The Dead 60’s), j’ai raté Minerale que je n’ai jamais vu auparavant, j’étais pris dans les embouteillages, tant pis, ce n’est que partie remise. 16h40, après le quart passé avec qui vous savez, direction Showstar. Comme d’habitude, la bande de Huy assure, c’est rock, cela sonne très british et on en redemande mais bon, je n’ai pas trop le temps de traîner, j’ai prévu d’aller passer ma tête vers 17h chez The Jai Alai Savant et je crois que j’ai bien fait, le dernier quart du concert est vachement groovy, ça dub pas mal et le chanteur du groupe à la coup afro semble chanter dans un état de transe, j’aurais peut-être dû me pointer plus tôt…