samedi 5 janvier 2008

Dour Festival (II)

Plaine de la Machine à Feu, Dour, Belgique, 13th of July 2007

Aujourd’hui est censé est le grosse journée au festival de Dour, c’est vrai qu’à l’énoncé des noms tels que Sean Lennon, The National, Hot Chip, The Rapture, Clap Your Hands Say Yeah voire Goose, on ne peut pas se plaindre.

J’arrive pour The National et je dois dire qu’après les avoir vu à Atlanta (lien vers la chronique américaine) et acheter leur album, je suis sous le charme de ce groupe tant leur musique est forte, écorchée vive et Matt Beringer a cette présence sur cette scène qui ont ravi les quelques lève-tôt (il est tout de même 16h à ce moment-là). Et puis je me dirige vers Alamo Race Track, on est également très peu à voir les Hollandais qui ont sorti un très bon album l’année dernière aux chansons basées sur la superposition des voix et des riffs très entraînants, le concert est vraiment excellent, le public suit le groupe dans ces envolées. Pas le temps je m’en vais voir la fin du concert d’Herman Düne et je dois dire que le soleil plutôt bas sur Dour à cette heure du jour se marie diablement bien avec le rock country des francos-suédois, mention plus que très bien. Malheureusement, après le concert de Hot Chip ne suit pas du tout le même élan donné par les trois premiers concerts, Ponpon s’était vu recommandé par le groupe de les présenté comme le plus grand groupe du monde, mais la blague passe plutôt mal, pourtant j’avais tant aimé l’album The Warning et d’autres titres téléchargés ici et là m’enjouait particulièrement pour les choses à suivre. Mais bon Sharko arrive sur la Red Frequency, je ne pense pas avoir dit tout le bien que je pensais du groupe mais j’ai l’impression que d’album en album, la formule continue à me surprendre, la voix et la personnalité hypersensible de David Bartholomé ainsi que les jeux que celui-ci fait subir à nous, public, me réjouissent encore et toujours et c’est le sourire aux lèvres que je quitte une grande scène pour une autre.

The Rapture, alors eux, j’avais adoré le premier album, l’avait écouté en boucle dans ma voiture et malgré tout attendait plus du deuxième opus qui avait si bien été lancé avec Gonna Get Myself Into it. Mais sur scène, The Rapture groove un max, fait dancer son public et c’est plus que très bien, c’est absolument génial, on est clairement devant l’un des grands moments du festival alors qu’on est que vendredi. Une heure endiablée se termine et je file voir le début de Stéréo Total, les rois de l’électro-kitsch, je dois vraiment m’arracher de la tente car l’ambiance Twist à Saint Tropez made in Paris-Berlin m’allait si bien.

Fallait quand même pas raté le début de Clap Your Hands Say Yeah. Alors dans ce genre de concert, on a les gens qui attendent beaucoup car on leur a promis que CYHSY avait amélioré sa technique en concert et que cela sonnait mieux, après tout, j’aime assez leurs CD’s et puis les fans qui sont conquis d’avance et qui ne se rendent pas compte qu’on entend pratiquement pas la voix du chanteur et que le concert sonne creux, j’ai envie de dire c’est dommage, les fans ne méritent pas ça.

Je n’attends pas la fin du concert ou plutôt je quitte au moment où je sents que cela sent la fin un peu avant 23h et me dirige vers le concert de Jimi Tenor et Kabu Kabu et je ne regrette pas du tout, enfin, si je regrette car j’aurais dû être là bien plutôt car l’ambiance de fête qui règne dans le Marquee est simplement sensass, de l’afro beat, des musiques tribales, je vous dis quelle fête cette demi-heure, Jimi Tenor quitte la scène pour mieux revenir en rappel, rien à dire, le Sieur sait s’effacer pour mieux laisser s’exprimer le band qui l’acompagne grand moment, rien à redire.

Goose est le suivant sur ma liste du soir, je suis trop loin pour capter le prestation scénique, il faut savoir que les Courtraisiens jouent sur la Last Arena et que c’est tout simplement rempli !!! De la pure folie !! Il faut dire l’album de Goose est grisant, les titres s’enchaînent comme autant de petites bombes, que dire du live, sinon que ces mêmes titres ne perdent pas de leur efficacité et on se surprend entrain à danser de manière déconstruite, les jambes, les bras, la tête, tout y passe !!!!

Bien malgré moi, je quitte Goose car un des petit gars qui a bercé mon année entre en scène, j’ai nommé Skream ! Le petit prince du Dubstep, arrache tout sur son passage, basses ronronnantes et loops entêtantes m’amènent des derniers rangs vers les barrières nadars jouxtant la scène. Skream n’oublie pas de jouer Midnight Request Line mais ne passe pas tous ces tubes (si on peut appeler cela tube), il n’empêche que tout le monde est mis d’accord. Moi qui avait vu la fin de Grimelock et le début de Wiley, on comprend très vite que Skream joue dans une autre division, on se situe plus du côté du côté d’un Wayne Rooney que d’Anton Ferdinand du côté de la technique.

Les 15 premières minutes de Wiley passées, bien entamés par cette longue journée, je reprends la direction du retour en attendant samedi

Aucun commentaire: