mardi 30 octobre 2007

Découverte: Bedtime

Aujourd'hui, what a surprise Guys!!! Après une lecture désintéressée d'une chronique un peu automnale de Said the Gramophone et téléchargement de la chanson Fall, In a Shade of Red du groupe Bedtime. J'allume mes baffles qui étaient éteints et là, 10 secondes étaient passées que je sautillais déjà, il y a un peu de Tapes n' Tapes pour le rythme et je dois avouer, je ne sais pas trop qui pour le chant écorché vif.

Vite, vite, allez visiter leur myspace!!!

mercredi 24 octobre 2007

In Rainbows... So What ??? (1)

Une dizaine de jours sont passés, la situation s'est décantée, avant ma chronique, quelques bonnes adresses pour comprendre ce qui se passe depuis ce 10 octobre et même un peu avant suite à l'annonce de la sortie du nouvel album de Radiohead.
Pitchfork nous a sorti son guide Youtube de In the Rainbows car il faut savoir que chacune des chansons ont été joué en live précédemment.
L'album est donc disponible ici en téléchargement et le prix du téléchargement est laissé à l'appréciation de l'acheteur, c'est-à-dire que vous pouvez légalement vous le procurer gratuitement.
Certains fans de toujours n'ont pas hésité à télécharger l'album gratuitement et vous le font savoir ici ici.
L'idée est à peine sortie que d'autres groupe ou artistes pensent déjà exploité celle-ci,on citera notamment Nine Inch Nails, Oasis ainsi que The Charlatans. Certains parlent déjà d'une révolution...
Mais bon avant tout dans cette histoire, le vrai débat au-delà du marchand n'est-il pas autour de la musique ????
Pour ce faire, je vous propose différents avis, ici, et encore là. Mon avis concernant le CD suivra très bientôt...

jeudi 18 octobre 2007

Do You Want Me On The Cover? : José Gonzalez

Très belle reprise du Teardrop de Massive Attack par l'ami José Gonzalez:


Et en bonus l'originale:

mardi 16 octobre 2007

Chronique Concert: Jeremy Warmsley

Beursschouwburg (Klinkende Festival), Bruxelles, Belgique, 7th of July 2007

Ouais, de retour en Belgique, depuis une semaine, la bougeotte, je vous dis... Pas croyable, une semaine... Je vous dis, envie de revoir les gens… Rendez-vous avec O. à la gare du Nord de Bruxelles, direction Schaerbeek pour se débarrasser d’un barda bien inutile quand on se rend à un concert, au Beursschouwburg.

On prend le tram et on arrive 20 minutes plus tard proche du lieu de concert quelque part entre la bourse et Saint-Géry. O. et moi entrons dans la salle, on a un peu de temps avant le concert, direction le bar, besoin de désaltérer après un avoir subi la loi d’un timing bien séré. Rencontre impromptue de connaissance à O., un certain R., écrivain néerlandophone habillé d’un sweater col V coiffé d’un chapeau Borsalino et arborant une fine moustache rousse soigneusement taillée… R. nous adresse la parole de manière spontanée, nous entamons une conversation… Je lui annonce que je viens de province et que j’aime beaucoup Bruxelles, ces évènements culturels, l’activité nocturne, l’impression que jamais la ville ne se couche, que toujours des gens sont actifs…Nous avançons dans la salle, O. me demande si je souhaite encore boire un autre verre, je lui dis oui et me retrouve seul avec R., nous continuons à parler, évoquant l’artiste de ce soir, Jeremy Warmsley. R. m’avoue n’avoir jamais écouté la moindre chanson de Jeremy mais la buzz autour de sa personne semble très développé ces derniers temps, R. me dit : « Cela fait deux semaines que je n’entends parler que de lui », je vous dis un buzz à Bruxelles, tellement grand que le journal Le Soir lui consacre une
yukulélé session sur son site internet (plutôt réussie). R. change un peu la conversation et s’intéresse à mon activité professionnelle, je lui raconte… Il semble surpris que de telles activités puissent exister, retour d’O. avec les bières, une bonne Maes qui me désaltère, une bonne bière belge même une Pils, ça vous fait du bien, R. partage notre sentiment puis arrive le maître de cérémonie nous présentant le jeune homme, O. et moi entrons en configuration concert, chacun sa bulle, yeux rivés sur le groupe qui entre sur scène. Autant dire que ce fût plus que bien, vraiment excellent, une voix assurée, des montées dans les aigus, un bassiste du tonnerre, des séances de pianos en solo ou à 4 mains ont bien vite fait de nous conquérir, le compte est bon et une très bonne note pour Jeremy qui nous emmène dans les méandres de son album « The Art of Fiction », des chansons douces et à la fois puissantes ça fait penser à du très bon Sondre Lerche (pour la voix uniquement mais avec plus de personnalité), ce n’est pas assez orchestré pour être du Sufjan Stevens… Ok j’arrête le name dropping ici, disons que ce n’est pas encore de la Rochefort 10 mais ça se laisse boire comme une Hapkin (Mickael Jackson’s favorite beer)…

Le concert terminé, R. nous dit qu’il a beaucoup apprécié, ce n'est pas nous qui allions lui dire le contraire et ce malgré le boucan d’enfer (aucun lien avec Renaud le vrai Bobo) du côté du bar du Beursschouwburg. O. est interpellé par des amis, R. continue la conversation, mais il est interrompu par une de ces amies qui lui propose d’aller fumer une cigarette et s’adresse à moi, en me disant qu’il parie que je ne fume pas, ce que je confirme sans hésiter, R. me quitte, j’attends que O. termine sa conversation… Nous prenons le chemin de la sortie croisant R. qui ne nous jettera pas un regard alors que nous entamons la descente des escaliers, il fait relativement bon à Bruxelles ce soir, malgré l’heure qui commence à avancer. Sur le parvis de la salle, on entend un mélange de français, de néerlandais, d’anglais mais aussi de différentes langues latines. Ouais,… la nuit s’annonce plutôt bien…

Allez, à fond Gaston

P.S. En écoute I Promise

lundi 15 octobre 2007

Following the Herd, Down to... Beirut

Certains diront que j'en fais de trop avec ce groupe mais bon, il existe une théorie qui dit qu'un groupe atteint son apogée avec l'album qui suit celui qui l'a révélé. Donc, je profite de ce petit mon plaisir avant que ces petits gars retournent dans l'anonymat et vous invite à découvrir, l'album complet de The Flying Cup Club de Beirut mis en vidéo par les gars de la Blogothèque ici

dimanche 14 octobre 2007

Découverte: Juan Carlos Caceres

Juan Carlos Caceres a 72 ans et encore plein d'énergie pour nous proposer quelques airs de tango et de cabaret, quelques titres sont en écoute (30 secondes) sur son site et un sur sa page myspace . Son dernier dernier album se nomme Utopia et je cours l'acheter

mercredi 10 octobre 2007

Please Tell Me Your Secret... I Will Always Be Younger Than You

Quoiqu'on pense du dernier album de Feist, c'est toujours avec un plaisir non dissimulé que je regarde ces clips


Au fait, bon anniversaire A., ce post t'est dédié, Bizzz

dimanche 7 octobre 2007

It Has Been a Long Time Since We Met... Yes, Those Two Hours Were Too Long...

C'était juste pour dire que le nouvel album de Beirut est vraiment très bien...


Beirut - Guyamas Sonora


Beirut - Un Dernier Verre (Pour La Route)

Deux titres en écoute et pas d'autres commentaires supplémentaires ça ne sert à rien...

Chronique Américaine: Battles

The Drunken Unicorne, Atlanta, Georgia,15th June

Aujourd’hui, on a le choix entre deux concerts, d’un côté Feist avec Grizzly Bear au Variety Playhouse, du côté de Little Five Points ou un triptyque « at the Drunken Unicorne » avec Battles en tête d’affiche. Découvert quelques jours auparavant ce dernier concert m’emballe assez, Battles on annonce la couleur, c’est mon avant dernière-claque avant Elvis Perkins, rien que ca, Môôôssieur

19h25, bus 37 en direction de Midtown Station, il est fait très chaud à cette heure, on doit encore dépasser les 85°F, la ville vit sa période de calme avant la tempête de soirée qui verra Peachtree Street, se remplir de voitures, limitées à 20 à l’heure dû au trafic impensable causé par un afflux de personnes vers les bars de Downtown.

19h50, sortie de la station North Avenue, il me reste environ 2 km de marche sur Ponce de Leone Avenue vers ma destination finale, The Drunken Unicorne, Ponce de Leone Pl 736.

A mi-chemin, changement de décor, augmentation du nombre d’endroits délabrés au fûr et à mesure de mon avancée, je suis décidé et ai acheté mon ticket, je continue ma route.

20h10, Ponce de Leone Pl, me voilà, enfin, pensant être en retard (annonce de début à 20h), j’avais en effet accéléré le pas afin de rater le moins possible le premier concert.

Après avoir cherché 5 minutes la salle, je me dirige vers une place où on trouve un magasin délabré, un bar où on doit prendre deux consommations avant de pouvoir en sortir et un magasin d’impression de t-shirts personnalisés.

J’interpelle un groupe de personne, leur demandant où se trouve la salle, ils m’indiquent une porte en contre-bas et m’assure que je pourrais obtenir mes tickets dès que les portes seront ouvertes, il est alors 20h25 environ et je débute sans le savoir à ce moment-là une attente d’environ 35 minutes.

Pendant ce laps de temps arrivent doucement, au goutte-à-goutte, un public qu’on sent impatient papotant au sujet de la possible « toujours existence » de Don Cabalero ou du dernier vu du côté de la Licorne.

21h, on rentre, après un bref tour du propriétaire, je me rends compte qu’aujourd’hui, on ne sera pas beaucoup, la salle avec ces 20 mètres de long ne permet d’accueillir qu’un peu plus de 200 personnes.

21h10, c’est le début des concerts, Judi Chicago , deux gars débarquent de nulle part et entament un strip-tease devant la scène passant de leurs habits civils à une tenue « girly » pour l’un et un kimono-ceinture-jaune-élastique-dans-les-cheveux. On sent les deux lascars chauds comme la braise, ceux-ci jouent dans le public (la scène est majoritairement réservé à Battles) synthé et laptop sur le bord de la scène, micro dans la fosse n’hésite pas à se rouler par terre et allumer public masculin et féminin. On reçoit de plein fouet cette électroclash sur laquelle vienne se poser un flow rappelant au passage une affection générale pour Debeliouw partagée par chacun…

On sent l’ambiance qui monte bien que seules 50 personnes ont garni la salle. Kimono blanc emprunte le chemin de la fosse profonde et après des regards langoureux échangés avec une jeune fille ainsi qu’un “How are you doing?” qui m’est personnellement adressé suivi dans la foulée d’un « I’m fine », le concert s’arrête sous les acclamations.

21h40, on doit attendre environ 22h pour voir Battlecat qui nous place un rock punk-métal-hardcore, ce n’est pas ma tasse de thé mais certaines chansons possèdent quelques riffs pas mal foutus.

Puis vient 23h, Battles entre en scène ou plutôt Dave Konopka entre, branche sa guitare, touche sa basse enregistre une boucle, la passe dans une de ces machines, le rythme est lancé. Suit John Stanier, sa batterie jaune surmontée de sa cymbale au milieu de la scène sont les points d’attraction visuelle de ce concert. Enfin Tyondai Braxton et Ian William sont les derniers a nous faire l’honneur de leur présence.

Durant cette heure et quart, Battles ne cessera de garder un rythme fou enchaînant des chansons qui ne cesseront de nous faire entrer en transe. On est souvent au bord de l’essoufflement et lorsqu’un morceau se termine nos nombreux hurlements nous permettent à peine d’expirer tant l’expérience sonore proposée ce soir nous époustouflent. En plus de proposer une musique électronique composée d’une superposition invraisemblable de couches, le groupe ajoute des moments de groove, insoupçonnés, c’est assez gigantesque, on peut comprendre les litres de sueurs déversés par les quatre membres du groupe.

Lorsque j’ai écouté Mirrored pour la première fois, je n’ai absolument rien compris à ce qui m’arrivaient et ce côté étrange m’a poussé à approfondir mon écoute jusqu’à m’imprégner du rythme et ne plus pouvoir m’en séparer.

Ce soir, j’ai ajouté à mon expérience sonore, une expérience visuelle de la musique de Battles, à chaque son a été associé une phrase de guitare, une touche de synthé, un martèlement de batterie, un effet, une ligne de basse enregistrée puis passée en boucle. Bref, une sorte de déconstruction de cette musique tout en n’enlevant rien au côté mystique.

Le groupe nous salue une première fois, humble, satisfait de voir un public satisfait. On hurle et on les oblige à revenir nous apporter une dernière salve de sons, tâche à nouveau accomplie avec mention.

Battles quittent enfin la scène de l’ordre inverse de leur arrivée, Dave Konopka débranche ces amplis et autres machines et nous remercie main droite, marque d’un profond respect.

0h20, après avoir acheté mon t-shirt et glissé que je venais d’Europe et plus particulièrement de Belgique, Dave Konopka m’annonce que Battles sera de retour en Europe au mois d’août pour les festivals d’été, occasion rêvée de les revoir.

0h25, je sorts de la salle à ma gauche Ian William discute avec le chanteur de Battlecat, le rythme continue à résonner dans ma tête, me prends l’envie de courir et je remonte ainsi Ponce de Leone Ave sur un kilomètre et demi… Je m’arrête, j’ai les jambes remplies d’acide lactique, je suis à bout de souffle, mais la musique est toujours présente, elle a décidée de ne plus me quitter, je suis toujours surexcité par cette soirée. Tellement surexcité que je rate North Avenue et continue ma route en courant sur Peachtree Street pour finir par prendre le métro à la station Civic Center, il est 0h45, la station est déserte, je n’arrive pas à rester assis, je ne peux contrôler mes jambes, la batterie, les guitares, les synthés, tout ceci n’est que résonance dans ma tête.

1h15, Arts Center station, je prends probablement un des derniers bus, le chauffeur égyptien me reconnaît, nous discutons, je ne sais pas s’il ressent mon état de transe mais en tout cas, il m’a reconnu, nous discutons de choses et d’autres, nous nous tenons compagnie dans cette longue nuit d’Atlanta.

Il me dépose de manière à m’éviter de devoir marcher d’inutiles mètres supplémentaires et nous nous quittons sur un « Aurevoir »

1h30, Intown Suite Hotel, je m’avale probablement 1 litre d’eau tandis que j’amorce une timide descente qui est censé m’amener vers un sommeil que je souhaite profond.

Au moment d’entrer dans ma douche je ne sais toujours pas que je n’atteindrais pas mon objectif, que cette douche réparatrice n’aurait aucun effet sur cette musique qui résonne dans ma tête, que définitivement je devrais passer une nuit endiablée avec Battles pour diriger le rythme.

2h30, la lumière s’éteint mais le rideau se lève sur une nuit qui sera définitivement courte

Le réveil a sonné, mon sac à dos préparé, je monte dans le bus pour Midtown station, une nouvelle journée au rythme endiablé commence… Yeah, Guys, I have Battles in my Life

Allez, à fond Gaston