jeudi 3 janvier 2008

Dour Festival (I)

Plaine de la Machine à Feu, Dour, Belgique, 12th of July 2007

Enfin, la chronique du festival de Dour, est arrivé, alors, trêve de bavardages, allons directement à l’essentiel, jeudi 12 juillet, j’y suis après avoir quasiment bataillé pour avoir le précieux sésame quatre jours pour le festival, sixième année consécutive que j’y suis (au moins un jour) et que je profite de cet incroyable mélange des genres. D’habitude, je prépare un peu mieux mon coup, je repère un peu mieux mais disons que cette année, j’ai laissé place à la découverte.

Après s’être tapé une heure de trajet entre Mons et le festival, j’entre sur le site, la disposition a changé, la grande scène (Last Arena) est maintenant placée à l’entrée, la deuxième grande scène (The Red Frequency) a repris plus ou moins la place de cette dernière, la Petite Maison de la Prairie, elle est déplacée trop loin des autres scènes ce qui la rend difficilement accessibles mais on comprend très vite pourquoi ce remaniement a eu lieu, une piste d’athlétisme a été posé sur le site. La météo est un peu grise mais aucune drache vraiment prévue ce qui est rassurant quand on voit le sol aux alentours de la Last Arena, en forme de March Mallow…

Et la musique dans tout ça ???? Et bien, comme d’habitude, le jeudi est pour moi un jour pour entrer dans l’ambiance, un jour pour retrouver les habitudes, donc, je n’en veux pas ou plutôt, je contiens mon énervement avec grand aise devant la prestation des The dDiplomat, pas grand chose à se mettre sous la dent, d’autres avant eux ont déjà fait mieux dans le rock à tendance dansante (cf The Arctic Monkeys et The Dead 60’s), j’ai raté Minerale que je n’ai jamais vu auparavant, j’étais pris dans les embouteillages, tant pis, ce n’est que partie remise. 16h40, après le quart passé avec qui vous savez, direction Showstar. Comme d’habitude, la bande de Huy assure, c’est rock, cela sonne très british et on en redemande mais bon, je n’ai pas trop le temps de traîner, j’ai prévu d’aller passer ma tête vers 17h chez The Jai Alai Savant et je crois que j’ai bien fait, le dernier quart du concert est vachement groovy, ça dub pas mal et le chanteur du groupe à la coup afro semble chanter dans un état de transe, j’aurais peut-être dû me pointer plus tôt…

La journée belge se poursuit avec Joshua (vraiment excellent en live, quelle énergie !!!) et Superlux (les sons semblent un peu plus fouillé qu’au début mais malheureusement on va virer le joueur de flûte traversière, véritable entertainer ;-)))) ) entre, on avait à faire aux Slackers et leur ska en costard, toujours agréable. Il est un peu plus de 21h30 et les premiers DJ sets résonne sur la plaine de Dour et c’est Agoria qui commence (très très bon, un grand moment) mais bon aujourd’hui, j’attends particulièrement deux groupes Bonobo et The Cinematic Orchestra, on oublie entre temps la prestation pénible de Vive la Fête, cela n’a pas vraiment d’importance, j’avais l’impression que seuls les premiers rangs s’extasiaient malgré la grosse foule.

Donc, ouais, Bonobo et The Cinematic Orchestra nous ont proposé des sets tous les deux tout en douceur, jazzy à souhait. Les morceaux ne peuvent s’enchaîner sans les hurlements des festivaliers présents, ces deux-là nous ont mis une claque et je dois dire que j’ai oublié l’espace de ces deux concerts mes mots de jambes habituels de début de festival. DJ Food suit mais il est environ 2h30 et je décide de quitter le site du festival, bien rassasié pour ce premier jour

Aucun commentaire: