mardi 16 octobre 2007

Chronique Concert: Jeremy Warmsley

Beursschouwburg (Klinkende Festival), Bruxelles, Belgique, 7th of July 2007

Ouais, de retour en Belgique, depuis une semaine, la bougeotte, je vous dis... Pas croyable, une semaine... Je vous dis, envie de revoir les gens… Rendez-vous avec O. à la gare du Nord de Bruxelles, direction Schaerbeek pour se débarrasser d’un barda bien inutile quand on se rend à un concert, au Beursschouwburg.

On prend le tram et on arrive 20 minutes plus tard proche du lieu de concert quelque part entre la bourse et Saint-Géry. O. et moi entrons dans la salle, on a un peu de temps avant le concert, direction le bar, besoin de désaltérer après un avoir subi la loi d’un timing bien séré. Rencontre impromptue de connaissance à O., un certain R., écrivain néerlandophone habillé d’un sweater col V coiffé d’un chapeau Borsalino et arborant une fine moustache rousse soigneusement taillée… R. nous adresse la parole de manière spontanée, nous entamons une conversation… Je lui annonce que je viens de province et que j’aime beaucoup Bruxelles, ces évènements culturels, l’activité nocturne, l’impression que jamais la ville ne se couche, que toujours des gens sont actifs…Nous avançons dans la salle, O. me demande si je souhaite encore boire un autre verre, je lui dis oui et me retrouve seul avec R., nous continuons à parler, évoquant l’artiste de ce soir, Jeremy Warmsley. R. m’avoue n’avoir jamais écouté la moindre chanson de Jeremy mais la buzz autour de sa personne semble très développé ces derniers temps, R. me dit : « Cela fait deux semaines que je n’entends parler que de lui », je vous dis un buzz à Bruxelles, tellement grand que le journal Le Soir lui consacre une
yukulélé session sur son site internet (plutôt réussie). R. change un peu la conversation et s’intéresse à mon activité professionnelle, je lui raconte… Il semble surpris que de telles activités puissent exister, retour d’O. avec les bières, une bonne Maes qui me désaltère, une bonne bière belge même une Pils, ça vous fait du bien, R. partage notre sentiment puis arrive le maître de cérémonie nous présentant le jeune homme, O. et moi entrons en configuration concert, chacun sa bulle, yeux rivés sur le groupe qui entre sur scène. Autant dire que ce fût plus que bien, vraiment excellent, une voix assurée, des montées dans les aigus, un bassiste du tonnerre, des séances de pianos en solo ou à 4 mains ont bien vite fait de nous conquérir, le compte est bon et une très bonne note pour Jeremy qui nous emmène dans les méandres de son album « The Art of Fiction », des chansons douces et à la fois puissantes ça fait penser à du très bon Sondre Lerche (pour la voix uniquement mais avec plus de personnalité), ce n’est pas assez orchestré pour être du Sufjan Stevens… Ok j’arrête le name dropping ici, disons que ce n’est pas encore de la Rochefort 10 mais ça se laisse boire comme une Hapkin (Mickael Jackson’s favorite beer)…

Le concert terminé, R. nous dit qu’il a beaucoup apprécié, ce n'est pas nous qui allions lui dire le contraire et ce malgré le boucan d’enfer (aucun lien avec Renaud le vrai Bobo) du côté du bar du Beursschouwburg. O. est interpellé par des amis, R. continue la conversation, mais il est interrompu par une de ces amies qui lui propose d’aller fumer une cigarette et s’adresse à moi, en me disant qu’il parie que je ne fume pas, ce que je confirme sans hésiter, R. me quitte, j’attends que O. termine sa conversation… Nous prenons le chemin de la sortie croisant R. qui ne nous jettera pas un regard alors que nous entamons la descente des escaliers, il fait relativement bon à Bruxelles ce soir, malgré l’heure qui commence à avancer. Sur le parvis de la salle, on entend un mélange de français, de néerlandais, d’anglais mais aussi de différentes langues latines. Ouais,… la nuit s’annonce plutôt bien…

Allez, à fond Gaston

P.S. En écoute I Promise

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