mercredi 22 août 2007

Chronique Américaine: The Arcade Fire

Civic Center, Atlanta, Georgia, 2nd of May

Yesterday, I saw the fire…
In Atlanta

Je voudrais tout d’abord m’excuser auprès des gens à qui j’aurais dit : « Oui, vous savez le premier album d’Arcade Fire, c’est très bien mais c’est un peu trop propre ». Pardon, 1000 fois pardon. Funeral est un album qui a mis du temps à me conquérir malgré que j’ai pu entendre « Laika » pour la première fois fin 2004, sur Pure FM, dans la défunte émission de Tayan… Mais bon je me suis mis à le réécouter, il y a environ six mois et je me suis rendu compte qu’il ne pouvait plus me quitter…

Autre chose, commencer un blog avec une chronique du concert d’Arcade Fire, cela peut paraître un peu commun mais partager une expérience comme cela n’est justement jamais quelque chose de commun, soyez-en sûr !!!!

Bref, tout cela pour dire, je suis à Atlanta,… Vivre dans une ville comme Atlanta, vous permet d’avoir des opportunités comme celle-ci, acheter des places pour un concert qui aurait pu être sold out dans n’importe qu’elle autre ville d’Europe 4 jours avant la date !!

En première partie, les très recommandables The National, à revoir probablement, toujours très difficile de juger une première partie quand on est là pour voir « un groupe ».

Et donc sur le coup de 21h10, the Arcade Fire entre en scène, Black Mirror résonne dans la salle et l’émotion semble déjà avoir atteint un premier pic. S’enchaineront une majorité de chansons de Neon Bible, où les 10 musiciens échangeront pour la plupart, souvent leur rôle. Bien que moins énergiques que les chansons de Funeral, celles-ci enchantent le public touchés par la grâce du groupe.

Wim demande aux gens de la fosse de s’approcher un maximum de la scène. Et puis vient le final, s’enchainent Tunnels, Haiti, Keep the car running et deux rappels dont Wake Up pour terminer le concert, Arcade Fire vient de mettre le feu dans la salle dans la salle et quant à moi, il ne reste que quelques larmes pour tenter d’éteindre le feux… Insuffisant, ouais… Nous sommes mercredi 2 mai 2007, j’ai encore les yeux qui brillent en pensant à ces moments,… Qui resteront à coup sûr,… à jamais gravés dans ma mémoire

Allez à fond Gaston

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